Plante compacte, feuilles persistantes, grises presque blanches, d’aspect laineux. Fleurs très parfumées en épis courts, violet soutenu.
9,00€
13 en stock
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Poids | 1 kg |
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Nous prenons beaucoup de précautions à la préparation des colis pour expédier les plantes et produits sans dommages.
Les conseils de plantation sont joints à l’envoi.
Les perspectives météorologiques à l’horizon 2050 tendent vers une augmentation continue des températures et une modification sensible des pluviométries avec une baisse ou une répartition plus fractionnée sur l’année laissant des périodes de sécheresse plus marquées. Alors que notre pays de haute Provence et plus généralement toute la zone méditerranéenne vit depuis des générations avec un climat et des sols secs.
Mais les revues nationales font rêver les propriétaires de jardins de vert paysage avec gazon et fleurs à foison, les espaces fleuries de nos villages voudraient ressembler au fleurissement des régions plus humides. Sans parler des points de ventes de plantes qui proposent les mêmes gammes végétales du nord au sud de la France. De très mauvaises habitudes ont été prises avec de nombreux échecs et déceptions, des gaspillages d’eau et d’engrais, la perte d’identité végétale et de plaisir à vivre son jardin.
Pourtant vivre en zone méditerranéenne, avec ses contraintes, nous offre le privilège de créer des jardins avec une diversité végétale unique et très diversifiée. Savez-vous que les paysages qui nous entourent contiennent une des plus grandes biodiversité au monde ? Il serait donc déjà possible de se constituer un environnement autour de son habitation avec les végétaux indigènes et adaptés, le jardinier jouant simplement son rôle de les accompagner et éventuellement les « mettre en scène ».
C’est l’expérience menée à l’abbaye de Valsaintes depuis 18 années, nous conduisant à réaliser notre « jardin sec » sur un espace rocheux très hostile. D’une part avec l’observation des plantes y poussant spontanément et en les conservant, puis par un travail de recherche et avec des plantations témoins de nombreux végétaux sélectionnés avec des pépiniéristes français qui se sont spécialisés dans ce type de jardin.
Comme tout autre jardin, un jardin sans arrosage demande une étude préalable sans précipitation, une préparation du terrain soignée, un choix rigoureux des végétaux et une méthodologie de plantation adaptée.
Un jardin sec sera une démarche durable, sans apport d’eau et d’aucun engrais ou pesticides car les plantes utilisées n’ont pas ses besoins. Un plaisir retrouvé d’avoir un jardin personnalisé où ces plantes qui ont développées tant de stratégies pour résister aux conditions extrêmes et cela s’exprime par des feuillages parfumées, des formes et texture de plantes très décoratives, des floraisons subjugantes.
DRAINAGE : c’est ce qui caractérise un sol pour des plantes de jardin sec. L’excès d’eau sera un élément d’échec assuré pour des plantes adaptées au milieu sec alors que les sols lourds, argileux, compacts ne conviendront pas. Mais un jardinier peut toujours faire des miracles et par une « mise forme » du terrain à aménager il donnera les conditions idéales de vie à ces plantes. Les anglais, dans leur climat humide ont réalisés de très beaux jardins secs ! Avec un terrain plat il faudra le modeler en créant des buttes de 30 à 80 cm et cela en décaissant les allées qui feront le drainage en les comblant de graviers.
LE MINERAL joue un rôle très important, il caractérise le milieu naturel méditerranéen, créant des volumes et une association valorisante avec les végétaux. L’apport de rochers permet de créer des « poches » de terre là où il y a peu de profondeur. La construction de murets de pierres sèches avec des décrochés de niveau donnera du sens au dessin du jardin, permettra un bon drainage et sera le support de plantes retombantes.
LA NATURE DU SOL : la dominante en zone méditerranéenne est le calcaire plus ou moins actif. On ne pourra pas changer fondamentalement ce critère et le choix des plantes sera fait en conséquence. Les rares sols acides ont l’avantage de pouvoir accueillir une plus grande diversité végétale.
Il faut oublier les sacs de terreau ou de compost, mais aussi toutes formes d’engrais. Un sol pauvre, plutôt minéral, est la caractéristique d’un jardin sec et vouloir l’enrichir serait trop nourrir des plantes non habituées à cela.
« Avec un jardin sec, ne craignez pas votre « mauvaise terre » elle sera le bon support. »
Il est plus vaste qu’on ne le pense, avec des formes et hauteurs très variables, des coloris et intensités de floraison, des intérêts décoratifs de toutes les saisons.
Il n’y a pas un choix mais de multiples possibilités tout en sélectionnant ces plantes avec leurs exigences. La profondeur du sol sera à prendre en compte, dans le cas d’un sous sol rocheux où les plantes à racines profondes ne pourront s’infiltrer il faudra choisir celles qui poussent naturellement dans ces conditions.
Comme je l’ai dit précédemment, un sol calcaire ne pourra accueillir des plantes calcifuges. On peut faire des essais de quelques types de plantes avant de se lancer dans de grandes plantations, ainsi sur 2 années de test dans une petite zone on oriente mieux ses choix.
Voici quelques clés pour une bonne réflexion sur le choix et l’agencement des plantes :
« Ne pas oubliez les plantes annuelles et bisannuelles qui se ressèment spontanément en vagabondant dans le jardin et aussi les nombreux bulbes à naturaliser très adaptés aux sécheresses. »
La préparation du sol : elle est primordiale et peut demander du temps.
Je rappelle que le drainage doit être bien mis en place. Les terres lourdes et argileuse seront amendées avec du sable de rivière ou du gravier (30 à 50%). La réalisation de buttes peut être faite en modelant un terrain plat, l’enrochement permet aussi de donner du volume et créer des poches de terre.
Un sol très enherbé peut être préparé en amont par la pose d’une toile plastique qui en 3 mois étouffera les herbes et facilitera le travail du sol. Ne pas utiliser de motoculteur avec les fraises rotatives ! Car cela créer une semelle imperméable.
Le sol doit idéalement être travaillé en profondeur sur 30 à 50 cm.
Quand planter ? : la période d’automne, dès le 15 septembre, est a privilégier car c’est à ce moment là que les plantes forment des racines alors que leur croissance extérieure rentre en sommeil.
Le trou de plantation : avec des jeunes plantes en pot de 1 à 2 litres, un trou de 30 cm sera suffisant et facile à faire dès lors que le sol a été bien préparé. Aucun apport fertilisant, ces végétaux sont adaptés aux sols pauvres.
Une cuvette d’arrosage : elle est très importante pour bien arroser dès la plantation. Elle doit être large de 60 cm. On ne creuse pas mais on remonte les bords pour pouvoir apporter 20 litres d’eau à la fois.
L’arrosage : le premier été peut demander 1 ou 2 arrosage selon les plantes, toujours avec la cuvette et un arrosage abondant. On cherche à favoriser des racines profondes.
Quels soins ? : pas d’engrais.
Un paillage végétal peut éviter le désherbage la première année. Une couverture minéral du sol avec du gravier ou des pierres jouera un excellent rôle de paillage pour limiter les adventices, garder une fraicheur du sol, stock la chaleur l’hiver et donne un joli rendu esthétique au jardin sec.
Des passages de désherbage manuel sont à faire surtout les premières années avant que les plantes n’aient pris toute leur place. Ce travail est toujours l’occasion de bien examiner les végétaux.
En résumé :
– Tailles d’entretien
– Désherbages
– Pas d’engrais
Beaucoup de plantes demanderont des tailles de fleurs fânées, ce qui permet aussi de garder une forme compacte et équilibrée à certaines plantes.