Nous avons un escalier droit qui permet de passer d’une terrasse à une autre, celui-ci est difficile pour certains de nos visiteurs. En parallèle, l’idée a été de faire un deuxième escalier, offrant une variante plus souple et plus ombrée. Dans un talus renfermant les vestiges d’un ancien mur de pierres sèches, l’escalier forme un angle adoucissant la pente. Les pierres ont été ressorties du talus à la pioche  et d’autres ont été apportées en complément. Les marches sont réalisées avec des bois ronds maintenus par des fers à béton. Chaque marche est ensuite consolidée par une calade en pierre. Enfin une rambarde est installée pour assurer l’usage de l’escalier.

Pour marquer l’entrée du nouvelle escalier, Nans a réalisé une arche en bois tressé. Un élément décor qui invite à emprunter ce nouveau passage dans le jardin. La structure est en fer à béton, ancrés dans le sol, courbé au sommet pour former l’arche. Le tressage est en bois de châtaigner, fraichement coupé sur des repousses d’arbres à proximité de l’abbaye. Un travail de patience où chaque rameau est tressé autour des tiges de fer.

A 600m d’altitude, dans les Alpes de Haute Provence, les nuits d’hivers peuvent être froides. Même si nous nous habituons à des températures de moins en moins négatives. Certaines de nos plantes, en pot uniquement, sont sensibles à des gels inférieurs à -6°c. C’est le cas d’un Citronnier, d’une verveine et du Géranium rosat. Un abri leur a été confectionné, profitant d’une avancée de toiture d’un bâtiment bien orientée au sud. Le bâtiment accumule de la chaleur en journée et la restitue la nuit. Avec des voiles de forçage, nous avons réalisé comme une serre avec une fixation provisoire. Le côté sud peut être relevé en journée pour donner plus de soleil direct aux plantes et descendu le soir. Le voile permet de gagner plusieurs degrés et de protéger jusqu’à -12°c.